Qui sommes-nous
A.C.A.Q.
L’Association du Cheval Arabe du Québec est un groupement à but non lucratif.
Elle fut incorporée le 23 novembre 1967 par 35 membres fondateurs.
Sa mission première est d’encourager et de coordonner les efforts de tous les éleveurs, propriétaires et admirateurs de chevaux arabes de la province de Québec dans la poursuite de la promotion, de l’amélioration et d’une plus grande appréciation de la race Arabe. Elle s'est aussi donné comme mission de consacrer les efforts collectifs des éleveurs propriétaires et admirateurs de chevaux arabes de la province de Québec, à la promotion du sport équestre et à l’entraînement humanitaire des chevaux arabes.
NOTRE HISTOIRE?
Le pur-sang Arabe est le produit de siècles de développement et d’utilité dans les déserts d’Arabie, ou seulement les conditions climatologiques suffisent a développer une race possédant endurance et robustesse. De plus, les Bédoins ne choisissaient pour leurs chevaux de race, que les bêtes les plus agiles, les plus souples sous une selle et celles qui pouvaient endurer de longues marches dans le désert. A la fin de ces marches, les chevaux devaient participer à une guerre ou la vitesse et la robustesse déterminaient le gagnant et le vaincu. Depuis le tout début de sa noble et longue histoire, le cheval Arabe à toujours été un cheval "d’utilité".
Quand les pays d'Europe voulurent améliorer leurs chevaux de selle indigènes, ils importèrent des étalons pur-sang Arabe pour les mélanger à leurs races locales. C’est ainsi que l’Angleterre a amélioré la race des puissants Thoroughbred, les étalons Byerly Turk, l'Arabe Darley et l'Arabe Godolphin étant de souche ancestrale de presque tous les Thoroughbreds. Une pratique courante et acceptée aux 18e et 19e siècles en France, en Espagne, en Allemagne, en Pologne et en beaucoup d’autres pays, était d'utiliser les étalons pur-sang Arabes afin d’améliorer le cheval de selle indigène.
Une conviction qui maintenant s’éteint graduellement mais que l’on rencontre encore quelquefois, était que les chevaux Arabes avaient des taches de couleurs sur leur robe, et qu'effectivement, ils avaient la peau rosée-blanche. L’Arabe a robe grise blanchit en vieillissant; cependant celui-ci, et tous les autres chevaux Arabes varie sensiblement entre les couleurs bai et marron, grise et, occasionnellement, noire. Des taches blanches sur la face et les jambes peuvent être fréquemment trouvées sur toutes les différentes couleurs de robe.
TRAITS CARACTÉRISTIQUES DU CHEVAL ARABE
Le cheval Arabe éclipse toutes les autres races avec son genre extrêmement raffiné et classique ainsi que par sa beauté sculpturale. Cette race possède une contenance admirable et une allure de grande classe; elle est caractérisée par une tête exceptionnellement distinctive avec de grands yeux expressifs, un cou délicatement arqué, des épaules légèrement voutées et des jambes avant fines mais très fortes. Son dos court, ses cotes bien arrondies et ses flancs généreux indiquent nettement sa très grande endurance. ll possède une démarche légère foulant le sol surement avec grâce et élégance. Le cheval Arabe, qu'il soit au repos ou en pleine action, possède une qualité indéfinissable, qui est simplement, sa "présence".
LES MULTIPLES TALENTS DU CHEVAL ARABE
Les nombreuses qualités physiques que possède un cheval Arabe en font un cheval très versatile. Il est un cheval de parade naturel qui vole la vedette partout ou il va. Intelligent, affectueux, gentil et accommodant, il peut devenir un excellent compagnon même pour les enfants. Le préjugé que le cheval Arabe a le sang trop chaud pour être mis entre de jeunes mains ne mérite pas qu’on s’y arrête.
A l'origine, le cheval Arabe était utilisé comme cheval de parade, de randonnée et pour améliorer la qualité des chevaux au Québec; de plus, aujourd’hui, il est utilisé dans diverses disciplines autant classique que western sans oublier le sous-harnais. En fait, on peut dire que le cheval Arabe satisfait de manière très adéquate aux exigences de son maitre, quelles qu'elles soient.
CE QUE PEUT COUTER UN CHEVAL ARABE?
Beaucoup de gens pensent qu’un pur-sang Arabe est plus dispendieux à l'achat qu’un pur-sang d’une autre race. Ce préjugé n’est pas justifié. En fait, le prix d’un pur-sang Arabe, comme le prix d’un pur-sang d’une autre race, est déterminé par son "arbre généalogique" et de nombreux facteurs physiques tels, entre autres, la perfection de sa conformation et aussi par des facteurs reliés à son tempérament tels sa vivacité.
QUAND LES PREMIERS PUR-SANG ARABES ARRIVERENT-ILS AU QUÉBEC ?
Les notes historiques qui suivent sont inspirées d'un article de Grant MacEwan titré "The Arabian Horse in Canada” et inséré dans le Canadian Arabian Horse Stud Book (vol. 1) publié en 1962 sous les auspices de la Canadian Arabian Horse Association. En passant, ce volume contient les pedigrees des 631 premiers chevaux arabes enregistrés au Canada. Nous tenons à remercier Monsieur Jay lrwin de Waterloo (un des membres fondateurs de l’Association du Cheval Arabe du Québec) pour avoir mis à notre disposition le volume ci-haut mentionné.
Il semble que le premier propriétaire québécois d’un cheval Arabe dûment enregistré au Canada dans le vol. 1 du Canadian Thoroughbred Stud Book (C.T_S.B.) fut un certain Simmons Brown de la ville de Québec. Il fut le 4e propriétaire de Narda 2nd, une pouliche née en 1902 et importée aux U.S.A. en 1910. Dans le vol. 3 du C.T.S.B., on mentionne que Allan K. Foster de Knowlton, Québec, fit vers la fin des années ‘20 l'acquisition de 3 chevaux Arabes: Nazil (M), Rokhsa (F) et Rayif (F). Ajoutons que Mme Foster renvendit Rokhsa aux U.S.A. en 1931 pour la somme de 10 000$.
En juin 1944, C.O. Bousquet de Montréal acheta deux mâles El Alamein (vendu la même année à Jay lrwin, Waterloo) et Mansour importés de la Californie et un troisième mâle importé du Kansas. .
En novembre 1946 Paul Valty Ray de Montréal importa Mourad (M) du Maroc et durant la période 1954-56, Peter Miller de Westmount enregistra Kholi (F), Al Marah Keef (M), Rakassa (F), El Morocco (M) et Bonnie Annie Laurie (F), fille de Kholi et de Mourad.
Les deux Québecois qui firent ensuite enregistrer des chevaux Arabes sont des résidents des Cantons de l’Est soit Jay lrwin de Waterloo et Laurent Belhumeur de Sherbrooke. En juillet 1956, Jay lrwin importa Roala Rose qui, accouplée avec El Alamein (M) dont on a parlé plus haut, donna naissance à Sands of El Alamein (M), Harem Girl (F) et Omar El Khayam (M) en 1959, 1960 et 1961 respectivement. En août 1961, Jay lrwin vendait Omar EI Khayam à Cynthia Dun de Granby. Quant à Laurent Belhumeur, il acheta Zabez (M) en 1958 et Amada (F) en 1960.
ÉV0LUTl0N DU NOMBRE DE PUR-SANG ARABES AU QUÉBEC
Des 19 904 pur-sang Arabes enregistrés au Canada entre 1958 et 1984, 588 sont nés au Québec. Ce n’est que depuis 1958 que les pur-sang Arabes sont enregistrés dans un bottin bien à eux; avant cette date, tous les chevaux figuraient dans le même bottin d’enregistrement (tout en étant identifiés). La progression des effectifs québécois en pur-sang Arabes a connu des hauts et des bas depuis 1958, mais on peut quand même noter une tendance générale assez régulière à l’augmentation jusqu’à aujourd’hui. Un mélange entre un étalon Arabe et une jument d’une autre race est chose courante. Le produit de ce mélange s'appelle un demi-sang Arabe. Ces chevaux sont reconnus par l'Association Internationale des Chevaux Arabes, et peuvent s'inscrire au Registre des Chevaux demi-sang Arabes. Quand il y a un mélange entre un thoroughbred et un cheval Arabe, le résultat s’appelle un Anglo-Arabe. Il peut être utile d’ajouter ici qu’un grand nombre de demi-sang Arabes et d’Anglo-Arabes sont enregistrés dans le bottin de l'International Arabian Horse Association et qu’un grand nombre de chevaux demi-sang ne sont pas enregistrés étant donné que leurs propriétaires n'en voient pas l’importance.
ANECDOTE
Les premiers pionniers en montrant leur cheval disaient: "C'est un demi-sang Arabe!" c'était prendre leur désir pour la réalité puisqu'au Québec on n'avait pas encore d'étalon pur-sang Arabe pour produire de tels chevaux.